LE BRACONNAGE (MAECHA YA NYAMBA)

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Maecha ya Nyamba. La vie d’une tortue marine : une exposition photographique itinérante.

La première menace à Mayotte

Les tortues marines ont été exploitées par l’homme depuis des siècles, cette exploitation augmentant avec l’accroissement démographique. En raison de leur capture volontaire et accidentelle ainsi que la destruction de leurs habitats, les populations de tortue marine ont décliné de façon spectaculaire, amenant jusqu’à leur disparition dans certaines régions du monde.

Dans certaines civilisations, la consommation de la viande de la tortue est réservée à la royauté mais elle est devenue plus populaire, notamment pour des festivités importantes en Polynésie Française (Brikke, 2010). Le braconnage de la tortue marine est strictement illégal, toutefois, la viande de tortue marine reste très prisée et la capture de tortue offre un moyen attrayant et facile de gagner de l’argent.

A Mayotte, selon les chiffres publiés par le Réseau d’Echouage Mahorais des Mammifères marin et Tortues marines (le REMMAT) plus de 350 femelles tortues sont braconnées pour leur chair, ce chiffre représente 10% des femelles qui viennent pondre sur les plages de Mayotte, et encore ce chiffre reste exhaustif et ne dévoile que la partie émergée de l’iceberg : les braconniers veillent à effacer les traces de leurs actes illégaux en faisant disparaitre toutes preuves en mer ou sous le sable.

Le braconnage reste donc la première cause de mortalité des tortues marines à Mayotte, alors qu’elle demeure une espèce protégée et menacée d’extinction.

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Oulanga Na Nyamba

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